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Vingt spectacles à réserver pour les fêtes de fin d’année : Angelin Preljocaj, Bartabas, François-Xavier Demaison…

LA LISTE DE LA MATINALE
Une Blanche Neige rhabillée par Jean Paul Gaultier, Un chapeau de paille d’Italie mené à un rythme endiablé, Le Petit Prince en magie augmentée, une visite du château de Versailles en musique…. Les journalistes du service Culture du Monde ont sélectionné pour les fêtes des moments magiques, dont certains à découvrir en famille.
Danse
2008 déjà ! Le souvenir de cette version de Blanche Neige, chorégraphiée par Angelin Preljocaj, reste imprimé dans notre mémoire comme un coup d’éclat insolite et un épatant récit dansé. Dans les costumes de Jean Paul Gaultier, avec vingt-six interprètes au plateau, le chorégraphe, directeur du Ballet Preljocaj, basé à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), se risque à une relecture d’un conte rarement mis en scène. En glissant des thèmes de société comme le jeunisme ou en inscrivant le rapport père-fille dans un registre psy-érotique, Preljocaj signe un grand ballet narratif somptueux sur des musiques de Gustav Mahler. Rosita Boisseau
Grand Théâtre de Provence, Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), du 13 au 16 décembre. Opéra royal de Versailles, du 20 décembre au 31 décembre.
La danse des profondeurs, hantée par la mort et l’absurdité de la condition humaine, de Jiri Kylian s’offre une exposition en majesté pour les fêtes. Dans l’interprétation de haute intensité des danseurs de l’Opéra national de Paris, quatre pièces, parmi la soixantaine de ballets signés par ce maître de la chorégraphie, trament une saga existentielle qui baigne dans des effluves psychanalytiques. Sur des musiques de Beethoven, John Cage ou Mozart, de Petite Mort (1991) à Gods and Dogs (2008) en passant par Sechs Tänze (1986) et Stepping Stones (1991), celui qui entend « montrer les sentiments, la frustration, la peur, la confusion » dessine la trajectoire chahutée d’un homme en recherche permanente. Un programme palpitant tendu sur une écriture enracinée, limpide et sophistiquée. R. Bu
Opéra Bastille, Paris 12e, du 8 au 31 décembre.
Avec Les Saisons, nouvelle pièce pour vingt-deux danseurs, Thierry Malandain, directeur du Ballet Biarritz, tente de vivifier l’écoute musicale de la fameuse partition des Quatre saisons de Vivaldi. Il la combine avec une autre, portant le même titre, mais écrite par un inconnu contemporain de Vivaldi, le violoniste italien Giovanni Antonio Guido, qui l’aurait peut-être même composée, selon certains experts, antérieurement. Sur ces deux flots, il incruste son style classique-contemporain nerveux et musclé et son goût pour les tableaux de groupe à l’unisson. Il offre aussi une célébration de la nature et des quatre saisons du cycle de la vie. R. Bu
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